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Photo du rédacteurGwendoline Hellot

Le défi de re-définition de soi-même (ou de souplesse)

On croit souvent que le travail en développement personnel va nous permettre de devenir l’inverse de ce qu’on pense être problématique chez nous.


Alors qu’il s’agit en fait de remettre du lien entre nos opposés (et supposés conflictuels) et de développer la souplesse de passer de l’un à l’autre, sans mettre d’échelle de valeur entre les deux, sans attachement particulier et donc sans souffrance (ça ne veut pas dire sans effort).


Je trouve ça terrible de se dire que la partie de nous qui aime les chips vaut moins que la partie de nous qui aime les asperges, ou celle qui aime lire avec une tisane vaut plus que celle qui aime s’affaler sur le canapé avec une bière pour regarder un film.


J’exagère à peine ! On est vraiment comme ça sans s’en rendre compte. C’est la cause de beaucoup de souffrance et de lutte contre soi-même car le Soi est la SOMME des deux !


Au fur et à mesure de ce travail intérieur, on lâche ces postulats et ces postures qui sont trop extrêmes et on arrive à une sorte d’harmonie entre ces différentes dimensions de notre personnalité (cette fameuse souplesse d’esprit qui n’a rien à voir avec de la soumission ou de la bien-pensance). On arrive à une stabilité mais pas à de l’immobilité. J’aime bien l’image du paddle pour illustrer ce mouvement :-)


Car c’est au moment où nous pensons avoir trouvé notre définition, qui nous sommes au fond, que ça nous échappe et que nous changeons instantanément.


Nous ne sommes pas des mots (enfin pas à ma connaissance ;-) ), notre définition ne peut pas être fixe, elle est à la fois structurelle et dynamique.


Nous ne pouvons que nous re-définir sans cesse (après le rythme auquel on le fait est entièrement personnel et dépend de chacun(e)), c’est la force et la qualité de l’être humain.


C'est notre libre-arbitre.


Pourquoi y résister ?


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