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Le défi d'ajustement (ou de curseur personnel)

Selon les besoins personnels de chacun le pourcentage de connu et d’inconnu est différent. Les deux sont indispensables pour se développer en tant qu’individu, il doit toujours y avoir un aspect équilibré qui permet un déséquilibre (exactement comme la marche) et nous apprend quelque chose.


La personnalité entre en compte, mais aussi le contexte. Le curseur personnel peut bouger selon une combinaison fine et unique faite de nos peurs, nos freins, nos ressources et nos désirs. Par exemple pour moi qui suis moins à l’aise en groupe qu’en séance individuelle, le fait de connaître au moins la moitié des participants fait que je me sentirai plus à l’aise qu’avec uniquement des nouvelles personnes. Et plus je me sens à l’aise, plus je suis efficace.

Peut-être qu’une personne qui adore les groupes préfèrera avoir plus d’inconnu que d’inconnu et s’ennuiera lorsque ce n’est pas le cas et donc sera moins efficace.


Autre exemple, Mike Horn est tellement entraîné qu’il peut partir en expédition avec (je ne sais plus quel est le chiffre exact) 10% de connu et 90% d’inconnu, mais ça c’est Mike ;-) Il a sa personnalité qui aime le risque ET il est entraîné selon le contexte : le Pôle Nord, Pôle Sud, Amazonie etc..


L’intérêt de savoir ça c’est, bien sûr de se connaître, mais plus concrètement de choisir plus précisément les expériences que la vie nous propose et qui sont alignées avec notre curseur, donc d’y mettre de l’énergie et du temps et de laisser passer celles qui ne nous conviennent pas.


Ce défi, c’est celui des personnes qui ont tendance à hésiter. En général cette hésitation repose sur un manque d’écoute de soi et de compréhension de ce qu’est le curseur personnel, qui s’actualise régulièrement.



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